Coopération Côte d’Ivoire-Burkina: et si demain, les burkinabés envahissaient les ivoiriens pour des raisons de refuge, que feraient donc les ivoiriens?
Attention aux ivoiriens, le cas des burkinabés, doit vous interpeller ou inquiéter. Déjà, on murmure que les ivoiriens ont 58% d’étrangers sur leur sol, d’après les chiffres de la CIA américaine et si le Burkina vivait la guerre?
Les burkinabés: une menace future pour les ivoiriens
On n’arrête pas d’attirer les attentions des voisins burkinabés, mais apparemment, rien ne semble préoccuper les ivoiriens.
La France vient de décréter que le Burkina Faso est infréquentable comme sous le président Gbagbo pour ceux qui s’en souviennent encore. Le président Chirac avait décrété et déconseillé à ses compatriotes français de ne point se rendre en Côte d’Ivoire et la suite, sauf l’amnésique qui ne se souviendrait pas.
Depuis la chute de Blaise Compaoré, son pays est dans une totale impasse. Il est dans une chienlit pas possible et c’est silence radio chez ses voisins. La Côte d’Ivoire qui est considérée comme « monsieur tout le monde », serait le lieu du réservoir de tous ces burkinabés traqués par le djihadisme. Certains viendraient avec de bonnes intentions. D’autres, pour leur survie, se comporteraient en vrais terroristes. Le sol ivoirien sera-t-il bientôt, une terre à haut risque ? En parler ne veut pas dire que je suis raciste ou xénophobe. C’est une prophétie.
Les burkinabés crient, pleurent et ne savent pas où mettre de la tête. Pendant ce temps, les chefs d’état de la sous-région font semblant de ne rien entendre ou voir. Le danger est réel et présent. Comme un crachat lancé en l’air, il finira par atterrir sur le nez. Comment feraient-ils, s’ils ne prennent pas des mesures dès maintenant pour venir à bout, ce fléau qui va s’emparer de tous ces pays, notamment et singulièrement la Côte d’Ivoire?
Le silence des institutions internationales
Comment pourrait-on qualifier ce mutisme, n’est-ce pas un crime contre l’humanité? La CPI attend mollement, alors que c’est maintenant, qu’elle doit jouer son rôle d’influence pour calmer le jeu. Ce n’est pas quand tous les burkinabés seraient morts, qu’elle viendrait se jouer la moralisatrice.
En octobre 2020, les ivoiriens vont aller à des élections majeures, avec un voisin qui les guette. La France ne dit rien au hasard. Si elle prend ces genres de décision de décommander le Burkina à ses compatriotes, il faut que les ivoiriens, en prennent de la graine.
Les conséquences de ce qui arrivera aux ivoiriens, s’ils ne prennent garde, c’est le départ de tous les opérateurs économiques, dont la plupart, sont des arabes, notamment des libanais. Les français ayant fui le pays depuis longtemps. Qui emploieraient le peu d’ivoiriens au travail ? ils vont tous aller se réfugier au Maroc, en Tunisie, puisque le Ghana, ne voudra pas d’eux. A qui reviendrait l’animation de l’économie ivoirienne ?
Ils prennent tout à la légère, ces ivoiriens, dont certains n’arrivent jamais à tirer les leçons de ce qui leur arrive. Dans la joie, le délire et le deuil, ils seront encore surpris de se faire envahir par des voisins, peu scrupuleux et qui ne savent ni négocier encore moins dialoguer. Ils sont habitués, ces voisins encombrants et inquiétants, à pratiquer la violence et la force, pour obtenir ce qu’ils veulent, ce que l’ivoirien n’a pas appris.
Les prédateurs sont à l’affût, et la proie jubile dans l’insouciance
Ces élections présidentielles d’octobre 2020, risquent d’ouvrir la Côte d’Ivoire à tous les prédateurs et les sévices. Il faudra prendre des mesures dès à présent et ne pas attendre que la situation devienne insaisissable.
Alors, que les partis politiques sans exception s’y mettent pour aider les burkinabés à éteindre leur feu qui les embrasserait. Déjà, on soupçonne les orpailleurs clandestins d’être armés, qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas un test ? Côte d’Ivoire-Burkina Faso, une coopération ensanglantée ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : buisessactuality.com
